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Service civique : premier bilan encourageant | ||||
Depuis l’été 2015, la Fédération Française d’Athlétisme facilite l’accueil de volontaire en service civique à ses clubs et à ses structures déconcentrées. Un an après le lancement du dispositif, les premiers retours d’expérience traduisent une dynamique bien lancée. Un an après le lancement du service civique au sein des structures déconcentrées de la Fédération Française d’Athlétisme, l’heure est venue pour les pionniers de dresser un premier état des lieux. Il arrive parfois que la mise en place d’un nouvel outil s’accompagne d’un essuyage de plâtres plus ou moins important. Ce n’est pas le cas des volontaires que nous avons pu interroger au terme de leur service civique. « Le bilan est très positif, puisque tout ce qu’on voulait faire au début de l’année, on a réussi à le mettre en place », s’enthousiasme Swann Bizeul, qui a travaillé au sein de l’ALAJM Saint-Gilles jusqu’au mois de juin 2015. « Je n’avais pas une minute à moi, c’était très prenant. » « Il s’est occupé du suivi du Pass’athlé, de l’organisation des kids’ athlé et des kids’ cross en collaboration avec le comité départemental, il a géré les contacts avec la Mairie et Jeunesse et Sports pour les actions dans les écoles. Au mois de juin, il a notamment coordonné une animation qui a réuni pas moins de 250 jeunes en une matinée. Pour notre club, de 160 licenciés, et qui s’est progressivement ouvert à toutes les formes d’athlétisme, et notamment à la marche nordique et au hors stade, un tel dispositif est idéal », approuve Jean-Pierre Cabret, secrétaire du club du Gard. Ayant pratiqué l’athlé pendant huit ans, Swann Bizeul a pu s’adapter facilement à son nouvel environnement. « Depuis deux ans, je ne pratiquais plus. J’étais quand même resté au club, pour donner un coup de main pour l’entraînement des plus jeunes. Lorsque les dirigeants du club m’ont dit que je pouvais faire un service civique, cela m’a plu. Je faisais un bac pro commerce, mais ça ne me plaisait pas du tout, alors j’ai arrêté pour me réorienter dans le sport. Ce service civique m’a conforté dans ce choix. Cette expérience m’a ouvert vers les enfants, m’a apporté plus de maturité et de pédagogie », raconte celui qui s’oriente désormais vers un BPJEPS. Un avenir assuré Son tuteur, Sofiane Elkhaliki, a apprécié l’apport immédiat de sa recrue. « Anastase a été très bien formé puisqu’il avait suivi un cursus BPJEPS au CREPS de Montpellier. Il a tout de suite été à l’aise avec le public jeune qu’il a eu en face de lui. Il a surtout été sollicité pour la section quartiers, dont je suis responsable. C’est un public parfois difficile, et son charisme et son expérience ont fait qu’il a rapidement trouvé sa place. Dans les quartiers sensibles, les jeunes ont besoin d’une figure de référence, à laquelle ils peuvent s’identifier, et c’est le cas d’Anastase. Nous cherchions également une personne à l’écoute, et nous l’avons trouvé. Il a pu ainsi valoriser sa formation par de l’expérience, qui lui sera utile pour son avenir », détaille celui qui est également chargé d’une mission d’adulte-relais en tant que médiateur dans la cité du Petit-Bard à Montpellier. Sur le terrain, Anastase Léoté « a accompagné l’animation de deux séances par semaine, avec comme objectif de fidéliser des pratiquants qui ont pour certains pris une licence et participé à des compétitions. Nous en avions neuf dans ce cas depuis la création de la section en janvier 2016, et deux ont même atteint le niveau pour intégrer le centre de formation de Montpellier, ce qui est une fierté pour nous. » Au-delà des qualités des jeunes bénévoles, le référent montpelliérain insiste sur la viabilité du dispositif de service civique. « A la base, nous faisions des démarches pour agréer le club en tant que structure d’accueil de service civique, mais comme la FFA proposait l’agrément, cela s’est avéré plus facile et plus pratique pour nous. On a sauté sur l’occasion. Pour nous également, le bilan est très positif, et nous allons sans doute repartir avec un autre service civique, avec un athlète du club. » Dans le club de l’ALC Troyes, le service civique a débouché sur la création d’un emploi d’avenir, pour un jeune qui n’était « pas du tout issu du milieu de l’athlétisme », comme nous l’avait confié Michel Robe, le président du club au mois de février. La réussite devrait se poursuivre dès la rentrée de septembre dans les clubs, avec une trentaine de contrats prévus à l’échelle de l’Hexagone. Pour obtenir plus d'informations sur l'agrément collectif de la FFA et nous faire part de vos projets cliquez ici |
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